Le poêle à bois regroupe l’authenticité d’un feu de bois avec son crépitement caractéristique, mais aussi des innovations récentes assurant un confort de chauffe et une simplicité d’utilisation toujours plus appréciable. Comment le choisir en fonction de vos besoins ? Suivez le guide d’achat du poêle à bois ou contactez notre équipe de conseillers.
Table des matières
Pourquoi choisir un poêle à bois ?
Le bois est le combustible le moins cher du marché. À l’inverse du gaz, de l’électricité ou du fioul, le bois n’est pas soumis à la hausse des prix. Ce mode de chauffage au bois permet ainsi de réaliser des économies d’énergie sur vos factures. D’après une étude publiée par L’énergie tout compris, le poêle à bois consomme en moyenne entre 2 et 5 tonnes de bois par an. Cette consommation correspondrait à un budget de 500 à 1500 euros par an.
Acheter un poêle à bois traditionnel, c’est d’abord choisir un mode de chauffage à la fois économique et écologique.
Comment fonctionne un poêle à bois ?
Le principe de fonctionnement d’un poêle à bois est très simple. Une fois les bûches de bois placées dans le foyer, il suffit de les allumer pour qu’elles diffusent leur chaleur dans la pièce. Contrairement au poêle à granulés, le poêle à bois n’a pas besoin d’être branché sur secteur pour fonctionner.
La diffusion de la chaleur avec un poêle à bois est dite à rayonnement direct. Comme le montre le schéma, la chaleur rayonne autour du poêle. Plus vous êtes proche du poêle, plus vous ressentez une chaleur importante. Plus vous vous en éloignez, plus la température diminue.
Ce fonctionnement s’oppose à la diffusion de la chaleur par convection naturelle, plus généralement associée aux nouvelles technologies de poêles à granulés.
L’évacuation des fumées du poêle à bois se fait par tirage naturel : elles s’évacuent naturellement par le conduit de la cheminée.
Les 3 critères pour bien choisir un poêle à bois
Il existe 3 principaux critères à prendre en compte pour bien choisir un poêle à bois : la puissance, en fonction de la surface que vous souhaitez chauffer, le rendement et le matériau.
La puissance
La puissance se définit en kilowatts (kW) et se calcule en fonction de plusieurs éléments : la surface à chauffer (exprimée en m² ou en m3), la hauteur sous plafond, le niveau d’isolation de votre logement, mais aussi sa situation géographique. Si vous vivez dans une région froide ou en altitude, il vous faudra par exemple choisir une puissance plus élevée afin de permettre à votre poêle de chauffer efficacement votre logement.
Pour vous donner une première estimation, vous pouvez considérer qu’il vous faut en moyenne 100 watts pour chauffer 1m².
Ainsi, si vous souhaitez chauffer une pièce de 100m², il vous faudra choisir une puissance de 10 kW.
Choisir la bonne puissance est indispensable pour assurer un confort de chauffe dans votre logement :
- Dans le cas d’une puissance trop faible, votre poêle à bois aura des difficultés à chauffer la surface que vous souhaitez. Il fonctionnera en permanence en sur-régime ce qui provoque une usure précoce mais aussi des coûts énergétiques plus importants (ex : plus de bûches consommées).
- Dans le cas d’un poêle surdimensionné, c’est-à-dire dont la puissance est trop forte, vous risquez d’avoir une pièce trop chauffée et inconfortable. La conséquence d’un surdimensionnement de la puissance est aussi un encrassement plus important, et donc une usure du poêle accélérée.
Le rendement
Le rendement du poêle à bois est un critère clé pour juger de ses performances. Plus le rendement de l’appareil est élevé, meilleure est la combustion. Cela signifie que le rapport entre l’énergie consommée (le bois) et l’énergie restituée (la chaleur) doit se situer autour des 80%.
À savoir : pour être labellisé Flamme verte, un poêle à bois doit présenter un rendement d’au moins 70%.
Astuce : vous pouvez optimiser davantage le rendement de votre poêle à bois en choisissant des bûches dont le taux d’humidité est inférieur à 20%. Plus le bois utilisé est sec, plus la combustion est optimale. Plus les bûches sont petites, moins elles concentrent de l’humidité.
Le matériau
Le choix du matériau a toute son importance dans le choix d’un poêle à bois. Selon votre choix, vous pouvez renforcer la capacité de votre appareil à restituer la chaleur longuement, même après extinction du feu. Ceci est particulièrement vrai pour les poêles à bois composés de fonte.
La fonte est issue d’un assemblage de fer et de carbone. Ce matériau est très réputé pour sa robustesse, sa restitution de la chaleur pendant de longues heures mais aussi pour son esthétisme. Les modèles de poêles à bois en fonte affichent un style plus traditionnel, avec un aspect plus granuleux que l’acier.
L’acier est aussi issu d’un alliage de fer et de carbone, mais avec un taux massique de carbone compris entre 0,05% et 2,1%, contre 2 à 6 % pour la fonte. L’acier ne présente donc pas les mêmes caractéristiques que la fonte en termes d’inertie thermique. C’est toutefois un matériau particulièrement résistant à la chaleur et qui permet plus de diversité en matière de design (formes, coloris etc.).
De plus, certains modèles de poêles à bois en acier disposent d’habillages en terre cuite, en faïence ou en pierre ollaire pour permettre une meilleure accumulation, puis restitution de la chaleur, au même titre que la fonte.
Tableau récapitulatif des avantages des poêles en acier et en fonte
| Caractéristiques | Poêle à bois en acier | Poêle à bois en fonte |
|---|---|---|
|
Montée en témpérature |
Très rapide |
Plus lente |
|
Capacité à resituer la chaleur après extinction du feu |
Faible |
Excellente |
|
Design |
Moderne, aspect lisse, coloris et formes diversifiés |
Traditionnel, apsect granuleux |
Quelle taille de bûche choisir ?
La taille du foyer a une incidence sur la taille des bûches que vous pouvez mettre dans votre poêle, et par conséquent sur son autonomie. Plus les bûches sont grandes, plus la bûche de bois se consumera longtemps. La chaleur du poêle se diffusera donc plus longuement dans votre pièce.
L’autonomie de votre poêle ne dépend pas seulement de la taille des bûches. La qualité des bûches, leur faible teneur en humidité et leur essence jouent aussi un rôle sur son autonomie.
Gardez en mémoire de choisir des bûches dont le taux d’humidité est inférieur à 20%. Il est à noter que les bûches plus petites sont celles qui sont les plus sèches et les plus efficaces. Vous pouvez aussi privilégier des bûches de chêne plutôt que des bûches de sapin. Le chêne est un bois dur qui dispose d’un pouvoir calorifique un peu plus important, de l’ordre de 10% d’après les données de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise des énergies).
Vous l’aurez compris, petites ou grandes bûches, chaque taille présente des avantages qui lui sont propres. Plus sèche d’un côté donc favorable à une meilleure combustion. Plus grande de l’autre donc pratique pour chauffer plus longtemps.
Plutôt que la taille des bûches, assurez-vous de choisir un poêle à bois dont le volume de chauffe est adapté à votre logement et à ses caractéristiques (isolation, situation géographique etc.). En moyenne un poêle à bois dispose d’une autonomie comprise entre 6 et 12 heures.
Quel est l'avantage du système de double combustion ?
Les poêles à bois équipés d’un système de double combustion disposent d’un meilleur rendement. À titre d’exemple, le poêle à bois Vulkan produit par la marque MBS dispose d’un rendement de 84%, là où les poêles à bois équivalent se situent généralement autour des 70%.
Comment fonctionne la double combustion d'un poêle à bois ?
La combustion des bûches de bois est rendue possible grâce au dioxygène contenu dans l’air ambiant. Tous les poêles à bois ou à granulés sont par conséquent équipés d’une arrivée d’air pour fonctionner.
Sur les poêles à bois non équipés d’un système de double combustion, l’arrivée d’air présente n’est pas optimale pour alimenter suffisamment le feu en dioxygène. La combustion des bûches est alors incomplète.
Avec un système de double combustion, le poêle exploite les gaz issus de la première combustion grâce à une arrivée d’air supplémentaire pour permettre une combustion complète du bois, et donc un rendement plus élevé.
Quelle technologie de poêle à bois choisir ?
| Techologie | Avantages | Type de logement | Prix |
|---|---|---|---|
|
Poêle à bois étanche |
Fonctionnement silencieux (récupération de l'air à l'extérieur par le biais d'une buse de raccordement), liberté de pose (ventouse, conduits de fumées à l'horizontal). |
Logement bien isolés de type BBC et RT2012. |
Entre 1100 et 4300 € |
|
Poêle à bois hydro |
Capacité de chauffer plusieurs pièces, fonctionne comme un chauffage central et produit de l'eau chaude sanitaire. |
Tous types. |
Entre 700 et 5000 € |
|
Poêle à bois canalisable |
Chauffe plusieurs pièces adjacentes au poêle à l'aide de gaines. Répartition uniforme de la chaleur. |
Logement dont la configuration des pièces est un peu cloisonnée. Idéal pour chauffer différentes pièces, y compris à l'étage. |
Entre 2000 et 2500 € |
|
Poêle à bois avec four |
Double fonction : chauffage et cuisson au bois. |
Tous types. |
Entre 1000 et 4700 € |
Zoom sur l'innovation vitre propre
Vous avez tout analysé : la puissance, le rendement, les matériaux, la taille du foyer… Pourtant, vous hésitez encore entre plusieurs modèles de poêles à bois. Pas de panique ! Certaines innovations peuvent faire la différence, notamment le système vitre propre.
Certains modèles de poêles à bois ont été pensés pour faciliter l’entretien et améliorer le confort d’utilisation au quotidien. Le système vitre propre empêche l’accumulation de dépôt de suie sur la vitre et permet ainsi de repousser son nettoyage. De l’air est soufflé le long de la vitre pour créer un voile de protection contre tout dépôt lié à la combustion des bûches et au dégagement de fumées.
Le modèle de poêle à bois Aduro 9 dispose par exemple de cette fonctionnalité sur ses 3 façades vitrées.
Comment entretenir un poêle à bois ?
Que vous choisissiez ou non un modèle doté du système vitre propre, l’entretien d’un poêle est indispensable pour assurer un fonctionnement optimal et prolonger sa durée de vie.
L'entretien quotidien
L'entretien périodique
L’entretien quotidien du poêle à bois vise à assurer une bonne circulation de l’air. Il est donc nécessaire de nettoyer la vitre et de vider régulièrement le bac à cendres. Pour les poêles équipés du système vitre propre, le nettoyage de la vitre est moins fréquent.
Comme pour tout appareil de chauffage au bois, il est obligatoire de faire appel à un professionnel pour procéder au ramonage. Bien qu’un seul ramonage ne soit obligatoire, nous vous conseillons de la faire pratiquer 2 fois dans l’année, en période de chauffe et en contre saison pour plus d’efficacité.
Où acheter un poêle à bois pas cher ?
L’achat d’un poêle à bois peut se faire sur Internet, dans un magasin spécialisé ou encore dans les grandes surfaces de bricolage.
Les tarifs proposés sur Internet sont particulièrement attractifs. Si vous faites le choix d’un vendeur sur Internet, nous vous conseillons de choisir un vendeur spécialisé, capable de vous proposer un accompagnement avant et après achat. Il est indispensable de pouvoir bénéficier de conseils avant d’acheter, afin d’avoir l’assurance de faire le choix d’un équipement adapté à vos besoins. Une fois utilisé quotidiennement, vous pouvez être confronté à une panne éventuelle. Ceci est particulièrement vrai pour les poêles disposant de technologies sophistiquées, avec régulation de la température ou programmation, au même titre qu’un poêle à granulés.
Pour faire le bon choix de vendeur, nous vous conseillons vivement de consulter notre article pour bien choisir un poêle à granulés pas cher sur Internet. Nos conseils s’appliquent aussi au cas du poêle à bois.
